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La vie dans la fonderie Le pyjama rouge Les traditions se révèlent au travers des rapports entre la direction de l'entreprise et l'effectif, des rapports fondés par le paternalisme. L'esprit qui règne dans la fonderie tout au long des années cinquante est celui d'une grande famille, avec ses joies et ses peines. Tout événement est pour la Direction l'occasion de témoigner par un geste de son attentive présence. Telle la remise des médailles du travail, de l'argent pour vingt-cinq années à la fonderie, du grand or pour quarante-huit ans ; tel le présent à l'occasion d'un goûter pour les femmes, le jour de la fête des Mères. Un fer à repasser ou autre cadeau pratique, car Jacques Genot croit en la vertu des présents utiles. Pour Noël, les garçons reçoivent un pyjama rouge et les filles une chemise de nuit bleue. "Par les beaux jours on pouvait voir qui travaillait à la fonderie en regardant les fils à linge avec tout ce rouge et ce bleu étendu. Les tissus étaient si solides que mes petits-enfants les portent encore" raconte un ancien de Sainte-Suzanne. L'emprise de la fonderie sur la vie quotidienne s'étend au-delà du travail.
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